Sélectionner une page

On avait décidé au départ de faire trois grandes villes américaines pour tester nos implantations : New York, Miami, Las Vegas.

La première semaine à New York s’est bien passée et Samedi 20 novembre, nous nous sommes envolés pour Miami.

Pourquoi Miami ? Parce qu’on rentre dans la haute saison. On est juste avant Thanksgiving et Noël. Il y a beaucoup de touristes américains qui sillonnent la région. Mais c’est de toute façon une grosse ville touristique tout au long de l’année. Et puis en mars-avril, il y a les fameux spring breaks et beaucoup d’étudiants viennent passer leurs vacances et faire la fête en Floride.

Une soirée de relâche avant de reprendre le marathon

On est arrivé samedi soir. On a quitté le soleil de New York, pour arriver sous la pluie à Miami. Nous avons logé dans un petit hôtel sympa sur Collins avenue, à South beach. 

Samedi soir, c’est relâche et on s’accorde une petite sortie. Il y a plusieurs bars qui datent du temps de la prohibition. Ce sont des bars en fond de cours, ou au fond de l’hôtel. On y accède par des portes cachées. C’est assez drôle. 

La détente a été de courte durée. Dimanche, c’était une grande journée de boulot, car il fallait rattraper le boulot en France 


Un aperçu du marché en Floride

Lundi matin, Greg et Claudio sont partis de leurs côtés pour savoir comment fonctionne le commerce à Miami et South beach. Il y a en fait trois grosses chaînes de magasins qui se partagent le marché : Wings, Surf style et Alvins Islands. Chacun a entre 20 et 70 enseignes répartis dans toute la Floride.

Ce sont des magasins qui sont assez gigantesques ; même à New York, on n’a pas vu ça. 

De mon côté, j’avais le rendez-vous avec Charles Dolige de LR Paris, un gros fabriquant de cadeau d’affaires (basé à New York), avec qui on a réfléchi à comment implanter notre produit ici sur le corporate pour faire de l’objet publicitaire auprès des entreprises et des universités. 

Ensuite, j’ai déjeuné avec Rachel Raynaud, la directrice exécutive de la chambre franco-américaine du commerce de Floride, grosse pointure ici.

Elle m’a expliqué la façon dont elle aidait les entreprises françaises. Elle m’a mis en relation avec pas mal de monde et m’a permis de caler des rendez-vous tout au long de la semaine. Et ensuite, le lundi soir, on est parti en direction des Keys !


Les Keys

On a choisi de loger à Key Largo. On s’est positionné ici pour être à mi-chemin entre Miami et Key West.

Donc, mardi, on a pris la route pour Key West, à 150 km environ de Key Largo. On a eu l’occasion de traverser le seven miles bridge, un pont qui relie 2 îles et qui fait 12 à 13 km de long.

On est arrivé sur Key West qui est vraiment l’île la plus touristique des Keys, avec 2 grosses artères où s’enchaînent bars musicaux, magasins de cadeaux, magasins de souvenirs, pubs. C’est énorme.

 

On a pu faire des implantations dans 5 – 6 magasins. On est en phase de tests.

 

Les Keys sont un endroit un peu particulier où tout le monde se connaît. Tout le monde se refile les tuyaux. Il faut gagner leur confiance. Ça prend du temps.

 

Ce sont des amis qui vivent ici et qui connaissent le marché qui nous ont briefés. Ils nous ont donné de bons contacts.

 

Plusieurs familles se partagent le business des magasins de souvenirs. On a pu s’introduire dans quelques-unes.

 

Si les tests sont concluants, on pourra s’implanter plus largement et travailler avec eux. Ça représente une bonne cinquantaine de magasins avec qui on pourrait travailler à long terme. 

 

Et ensuite on a repris la route (de nouveau 150 km) pour crever à 5 km de l’arrivée. On a eu la chance de se retrouver juste en face d’une station-service.

 

Mercredi, j’ai rencontré Sardar Azimov, le CEO d’une société qui s’appelle Skief Labs, une agence marketing BtoB qui fait des missions de prospection ciblée. C’est un rendez-vous obtenu grâce à Rachel Raynaud.

 

Greg et Claudio ont eu rendez-vous avec l’acheteur d’une des trois grosses entreprises qui se partagent le marché en Floride, Surf style. C’est assez compliqué. Il faut passer plusieurs fois au magasin. Car le manager n’est pas là. Claudio a mis 3 jours avant d’arriver à le contacter. On a réussi à faire une implantation test sur 3 magasins. Et donc potentiellement, ça fait une cinquantainre de magasins, si ça marche.



Moi, j’ai eu rendez-vous l’après-midi avec un business man, Mike Ohana, à Miami. Il possède plusieurs hôtels-restaurants sur Miami et South beach.

 

Ça fait 30 ans qu’il est aux États-Unis. Il a un carnet d’adresses monstrueux et il a obtenu 3 rendez-vous avec certains des plus gros acheteurs de Floride (en 1h de rendez-vous). Il n’a pas hésité à nous mettre à disposition son carnet d’adresses.

 

Il nous a mis en contact avec le propriétaire d’Alvins isllands et le propriétaire d’une centaine de stations-service en Floride. 

 

Sinon, on fait beaucoup de routes. On fait parfois 100 km pour un rendez-vous d’une demi-heure.

Thanksgiving

 

C’était très calme. Thanksgiving est un jour férié. Ça nous a permis de souffler un peu.

 

On a tout de même fait une vente. On s’est implanté dans un liquor store : un marchand de vin (un peu comme les magasins « Nicolas » pour les États-Unis). 

 

On a presque réussi à mettre les pieds dans l’eau

 

On a passé une semaine en Floride sans s’approcher de la mer ! 

 

On a quand même réussi à faire un petit stop sur la route de l’aéroport ! 

 

Greg et moi, on reprend l’avion pour Paris. Claudio lui s’envole pour Las Vegas…