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Épisode 2, saison 3 – Callvin sévit sur un nouveau support tout en continuant la conquête des Etats-Unis.

 

Ça marche, au-delà de nos espoirs les plus fous. Nous avons la confirmation que nos préservatifs personnalisés plaisent Outre-Atlantique. 

Nous travaillons très bien avec Hanna, notre nouvelle commerciale. Et le volume des commandes est énorme. 

La plus grande boutique de souvenir de New York

Hanna nous implante dans plus de 30 magasins sur Manhattan.

Et elle accomplit un de mes rêves. Nous intégrons le grand Slam sur Time Square. Le magasin comporte 3 étages. Le présentoir de nos produits compte 3000 à 4000 pièces !

Le grand Slam commande entre 3000 à 4000 pièces chaque mois. Et les autres magasins passent aussi des commandes volumineuses.

C’est un tout autre ordre de grandeur.

Je repère alors un grand salon du souvenir qui se tient à Vegas en septembre. Je commence à me renseigner. L’organisatrice du salon me dit : “votre produit est très sympa. Je suis sûr que vous allez cartonner en boutique de souvenirs. Mais ce salon est plus dédié aux resorts, aux parcs à thèmes ou aux zoos.” 

J’hésite. 

J’en parle à Hanna. Elle me dit “ce salon est génial. Il faut absolument y aller.” Alors banco. Ce sera notre 3e voyage aux Etats-Unis.

Je planifie donc une semaine à Vegas : 4 jours de salon. Puis, un passage de 3 jours à New York pour un rendez-vous avec mon comptable, le banquier et Business France.

Business France sont toujours de bons conseils. Ils nous avaient donné de bons contacts en Floride. 

Et ensuite, on part 3 jours à Fayetteville. 

Comme nous donnons de plus en plus de travail à notre sous-traitant, il a pris des bureaux dédiés, à 20 minutes de Chambersburg. On a désormais un employé qui travaille uniquement pour nous.

Préparer un raz de marée… de préservatifs

 

Nous avons prévu de passer ces 3 jours avec notre sous-traitant afin d’organiser la chaîne de production. Nous voulons le préparer afin de pouvoir fournir un rendement plus conséquent. 

Nous avons fait des développements techniques importants sur l’optimisation des commandes. Nous allons leur amener ce savoir-faire et cette technologie. Ils impriment à peu près 5000 pièces par semaine. 

En France, nous sommes entre 7000 et 8000 pièces par jour. 

Le but est de faire des ventes sur le salon de Las Vegas, pour des magasins ou des chaînes de magasins. Mais nous y allons aussi pour embaucher des agents. 

Donc il faut qu’on soit bien structuré là-bas pour passer de 5000 par semaine à 5000 pièces par jour !

Dans l’optimisation : nous avons mis en place des workflows pour réduire les manipulations humaines. Plus besoin d’entrer les commandes manuellement, ou de générer nos visuels d’impression manuellement. Ça va être fait de façon automatique.

Les doigts de la mer 

 

Pendant ce temps-là, en France, nous avons livré les pansements à Gifi.

Quelques semaines plus tard, le service achat nous recontacte.

  • Est-ce que vous pourriez nous proposer un autre produit ? 
  • Bien sûr. Quoi par exemple ?
  • Est-ce que vous pourriez faire des rince-doigts sympas

On s’est penché dessus. Cette fois-ci, ça nous a pris plusieurs mois pour trouver le concept. Nous avions du mal à avoir la bonne approche.

On s’est demandé : à quel moment on utilise les rince-doigts ? Quand on mange des fruits de mer. Mais ce n’est pas suffisant pour développer une collection. On est parti sur le barbecue.

J’ai eu l’idée lors d’une visioconférence avec mes graphistes (l’un est à Annecy, l’autre est à Lyon et la 3e est à Aix en Provence). Je me suis tourné vers l’un d’eux et j’ai dit : David, imagine l’affiche des dents de la mer avec la femme qui nage. On fait cette affiche avec une main à la place de la tête de requin. Et on appelle ça “les doigts de la mer”. 

Il m’a envoyé un dessin dans l’heure qui a suivi. À la place de la femme qui nage, il a mis une petite crevette. 

Je les reçois cette semaine. Et nous allons livrer Gifi.

J’ai aussi des clients qui ont passé commande sur Ankorstore. Ce que je voudrais, c’est les vendre dans les poissonneries et les restaurants. 

J’ai eu l’occasion d’échanger avec un restaurateur. Je lui ai posé la question : “qu’est-ce qui vous a donné envie d’acheter nos produits ?” 

Et il m’a dit : “mon idée, c’est de donner un exemplaire à chaque personne avec une illustration différente. Si le concept plaît aux clients, ils vont nous en parler. À ce moment-là, nous leur dirons : les boîtes sont en vente à l’intérieur.”

Un poissonnier peut faire la même chose. Il offre un rince-doigts et si le client est séduit, il lui propose d’acheter la boîte. 

Je suis curieux de voir ce que ça va donner.

 

À suivre…