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Nous sommes en septembre 2020. On sait désormais qu’on doit repartir à 0.

J’ai l’impression de revivre le début de Callvin, quand on faisait les impressions dans ma cuisine et qu’on démarchait des entreprises en feuilletant les pages jaunes.

On avait quand même lancé des initiatives. Ce qu’il nous fallait à présent ? C’était envoyer nos préservatifs partout où l’on pouvait. On a commencé par leur faire traverser l’Atlantique.

 

L’empire des préservatifs contre-attaque

La majorité de notre activité était dans les magasins de souvenirs. Les commandes étaient à 0. Il a fallu se développer ailleurs. On est allé dans des endroits dans lesquels j’avais refusé d’aller auparavant, les discounters.

La période nous oblige à faire des concessions. Au mois de septembre 2020, nous entrons en relation avec Gifi. Ils acceptent de faire un test sur une trentaine de magasins pour les fêtes de Noël.

 

Développer la présence sur le web

Puisque les magasins de souvenirs sont fermés partout en Europe, on se concentre sur le web. En un an de COVID, il y a l’équivalent de 5 ans de développement de la vente en ligne qui se produit.

On développe la communication digitale de Callvin, les partenariats avec les sites de cadeaux et les love shop en ligne.

En plus, on apprend par un article dans 60 millions de consommateurs — un banc d’essai sur 18 marques de préservatifs — qu’on travaille avec la marque n° 1 : Protex. Ça nous amène une nouvelle direction. On a le produit de meilleure qualité sur le marché actuellement. Nous avons le meilleur produit avec un excellent concept. 🔗 Voir notre page dédiée

 

On a refait complètement notre site internet en 2020. Il est en ligne le 2 décembre ➡️ Callvin.com

On a fait faire une vidéo d’animation. Ça nous a permis d’avoir un bel outil de communication à mettre en ligne. Une agence nous accompagne pour faire la communication sur Facebook. On multiplie par 3 nos ventes en ligne grâce à tout ça.

Se réinventer encore et toujours

En parallèle, on commence à développer la possibilité que les magasins puissent commander en direct sur notre site internet. On voulait aussi que nos commerciaux puissent passer commande pour leur point de vente via le site très facilement.

Ça nous permet de réduire nos frais. Dans le contexte de la pandémie, c’est une nécessité.

Avec notre équipe (graphiste, développeur), on lance ce chantier. Mais ça implique plein de choses :

    • les moyens de paiement
    • l’inscription sur un espace professionnel
    • etc.

Il fallait faire une liaison entre Prestashop et notre ERP, à la fois pour la comptabilité et la gestion de stock.

L’ERP est un logiciel qui permet de gérer l’ensemble des processus opérationnels d’une entreprise : gestion des commandes, gestion des stocks, gestion de la paie et de la comptabilité, gestion e-commerce, etc. dans un seul système.

Ça représente des semaines de travail.

Je travaille avec notre chef de projet, Nicolas. Il travaille pour Callvin depuis 15 ans. Il nous aidait déjà quand il était au lycée. Quand il a commencé ses études dans le développement, on l’a pris en freelance.

 

On ne lâche rien

D’un point de vue business, l’année 2020 a été la gestion de problèmes à répétition. On a perdu beaucoup de ce qu’on avait mis en place lors de notre voyage aux États-Unis en janvier. On a aussi perdu des commandes.

Nous finissons l’année avec 40 % de perte.

Les mauvais chiffres sur la pandémie nous font comprendre qu’il n’y aura pas de saison du souvenir pour 2021 non plus.

Les USA semblent sortir plus vite de la crise que l’Europe. Nous continuons à penser que notre salut se trouve là-bas. On fait un sacré pari.