Épisode 3 de la saison 3 : nous sommes de retour sur le sol américain. Nous sommes désormais implantés dans plusieurs états. Maintenant, nous mettons en place ce qu’il faut pour développer Callvin dans la patrie de l’Oncle Sam.
La première étape du voyage : le salon du souvenir à Las Vegas. Je ne m’attendais pas à ce qui allait se passer une heure avant la fin.
Las Vegas Convention Center
Nous arrivons à Las Vegas dimanche, mon associé, notre agent sur New York Hanna et moi-même. Nous commençons immédiatement les repérages pour voir comment est configuré le salon.
Nous devons aussi acheminer de volumineux et pesants colis pour notre stand de notre hôtel au Convention Center à 15 minutes de marche. Heureusement, les Américains sont très serviables. Nous trouvons les renforts nécessaires.
Nous faisons une pré-installation.
Lundi matin nous revenons au stand pour monter les présentoirs avec les préservatifs Callvin.
Le décalage horaire est compliqué à gérer. Il est minuit pour nous, quand nos clients en France commencent à travailler. Nous recevons des appels et des e-mails toute la nuit.
Le salon démarre mardi, doucement. Il est très grand et nous sommes tout au fond. Nous distribuons des flyers pour faire venir les clients jusqu’à nous.
Bilan de la première journée en demi-teinte. Nous rencontrons deux agents qui pourraient représenter Callvin aux Etats-Unis. Nous avons aussi quelques contacts intéressants de resorts (des chaînes hôtelières avec un magasin au sein de leurs hôtels).
Les jours suivants sont du même acabit. Il n’y a pas énormément de monde mais nous échangeons avec des clients de qualité.
C’est très calme. Même les habitués du salon sont un peu déçus. Est-ce dû aux derniers relents de la pandémie ?
Le stand Callvin a tout de même été LE buzz de la semaine, autant parmi les visiteurs, que parmi nos amis exposants. Des regards amusés, des sourires, des étonnements : autant de sentiments captés sur les visages de nos visiteurs, ont confirmé notre entrée réussie à Vegas.
Autre point très positif, nous avons désormais des représentants sur la Floride, la Nouvelle Orléans et tout le sud du Mississippi ; et nous attendons confirmation d’un agent qui opère à Las Vegas et sur la côte californienne.
Vendredi, c’est la dernière matinée. On décolle pour New York demain.
Je vais profiter du week-end pour rattraper mon retard sur les activités en France. Nous sommes sur le point de démonter le stand.
Contre toute attente, un couple d’Asiatiques se présente. Ils viennent d’une île que je ne connais pas, Saipan. C’est une île du pacifique, en dessous du Japon au sud . Ils ont 6 grands magasins de souvenirs. Ils nous font une belle commande.
Passage à New York
Nous avions prévu de voir le comptable lundi matin. Puis de faire le tour des magasins dans lesquels nous sommes implantés à Manhattan.
Sauf que le programme est un peu chamboulé. Notre avion a eu du retard. Nous avons manqué la correspondance. On arrive lundi en fin d’après-midi. Tous les rendez-vous sont décalés au lendemain.
Je commence par mon rendez-vous chez Business France pour faire le point sur le développement de Callvin aux USA.
Nous sommes implantés dans une cinquantaine de magasins à New York. Au total, nous avons 265 magasins sur le continent Nord Américain, répartis dans la plupart des états : Californie, Texas, Floride, Illinois, Utah, New York, grâce notamment à la plateforme de commande en ligne Faire et au travail de Claudio, notre commercial.
Business France nous a fourni une liste de transporteurs avec qui nous pourrions travailler. Nous souhaitons faire rapatrier les présentoirs américains en France. Nous les aimons beaucoup et nous travaillons directement avec le fournisseur.
Nous planifions aussi une mission pour embaucher des représentants sur tous les Etats-Unis.
Ensuite, nous avons rendez-vous avec notre comptable. Nous faisons le bilan de notre première année d’activité. Avec 70% d’augmentation du nombre de nos points de vente en moins d’un an, nous sommes galvanisés !
Nous visitons aussi quelques magasins avec Hanna ! Les dirigeants nous disent que nos préservatifs se vendent nettement mieux que ceux de notre défunt concurrent. Ce qui plaît ? La diversité des designs et la qualité du produit ! Malheureusement le Grand Slam est fermé en raison des fêtes juives.
Dernière étape du voyage, nous allons rendre visite à notre partenaire sur place.
Multiplier par 5 notre capacité de production aux Etats-Unis
Mercredi, nous partons pour Fayetteville afin de découvrir les nouveaux locaux dédiés à la production des préservatifs Callvin. La commune est magnifique. C’est une petite ville résidentielle très pittoresque (et très propre).
Les locaux de notre partenaire sont très bien aménagés. Nous avons de grands espaces de travail avec des bureaux.
Nous passons les deux jours suivants à parfaire leur unité de production :
- stockage,
- techniques d’impression,
- conditionnement,
- préparation des commandes et rayonnage.
Nous partageons avec nos partenaires, nos quinze ans d’expérience.
Nous faisons un point sur la qualité des impressions. Nous passons un bon moment à calibrer la machine et faire différents essais. C’est ce souci du détail, nous en sommes convaincus, qui nous vaut d’être appréciés partout dans le monde.
Nous sommes vendredi. Nous reprenons la route pour New York. Nous traitons les commandes qui tombent en Europe et il y en a beaucoup.
Nous faisons un arrêt à Gettysburg, pour voir le mythique champ de bataille de la guerre de Sécession !
La suite au prochain épisode
Avant de partir, nous nous inscrivons à un Salon à Myrtle beach, en Caroline du Sud, qui a lieu début décembre. C’est un salon dédié au Surf shop, au Beach shop et aux magasins de souvenirs. L’aventure Callvin aux Etats-Unis continue.