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Nouvelle saison (la 3e) de votre série préférée sur Netflix – la croissance de Callvin en France et aux Etats-Unis.

 

Résumé des épisodes précédents : en septembre 2021, nous revenons de notre 2e voyage au pays de l’Oncle Sam. Nous avions réussi la prouesse de nous implanter dans quelques boutiques à New York, Miami et Las Vegas. Cependant vous ne pouvez pas conquérir le marché américain en 3 semaines. Il fallait donc prévoir un nouveau voyage. Avant cela, nous allions recevoir une demande un peu particulière.

 

Il n’y a pas si longtemps, dans notre galaxie pas du tout lointaine…

 

À peine de retour des Etats-Unis, le service achat de Gifi nous contacte. 

 

  • Le PDG de GIFI est fan de vos préservatifs et de votre humour. On se demandait si vous ne pourriez pas développer d’autres produits dans le même esprit ?
  • OK, mais quoi comme produit ? 
  • On a pensé à des pansements.

 

J’ai alors réuni l’équipe créa. On a réfléchi ensemble. Rapidement, on s’est dit que pour les enfants, il existe déjà les licences Marvel et Disney qui proposaient des pansements. 

 

“Il faudrait faire des pansements pour adultes !”

 

Et ainsi naquirent…

…Les pansements du dimanche

 

À quelle occasion les adultes peuvent-ils utiliser des pansements ? Quand ils font la cuisine. Le jardinage. Le bricolage.

 

Ce sont souvent des activités que l’on fait le dimanche. On a appelé ça les pansements du dimanche. Nous avons conçu 4 boîtes :

 

  • Les bricoleurs du dimanche,
  • Les mécanos du dimanche,
  • Les cuisiniers du dimanche,
  • Les jardiniers du dimanche.

Pour les cuisiniers, nous avons imaginé un pansement “massacre en cuisine”. Pour le jardinier, c’est “j’ai pris un râteau.” Pour les bricoleurs, il y a “Iké aï !” 

 

C’est allé très vite. J’ai trouvé un fournisseur. En 4 mois, nous avions les produits. Nous avons livré Gifi. Nous avons commencé à les mettre sur Ankorstore et Faire, les plateformes de commande en ligne.

 

Mon idée, c’est de les proposer dans les magasins Feu verts, Leroy Merlin, Castorama…

Retour à New York, l’un des plus grands marchés au monde

 

Parallèlement à ça, nous avons planifié un nouveau voyage. Nous étions en janvier 2022. J’ai demandé à Claudio de rester un mois à New York. C’est en étant sur place que nous avions fait des contacts et obtenu des commandes.

 

Seul hic : un mois à New York, c’est un sacré budget. Le billet d’avion, le logement… 

 

Et puis, j’ai eu l’idée de regarder ce qui était proposé pour suivre des cours d’anglais sur place. J’avais moi-même suivi des cours à Los Angeles et je savais que des organismes proposaient souvent des packages. 

 

En incluant le billet d’avion, le logement et les cours d’anglais, nous étions déjà  moitié moins chers comparé à ce que j’avais trouvé, si je prenais les billets et le logement sans les cours. 

 

Les cours avaient lieu le matin. Or, les magasins de souvenirs ouvrent plutôt en fin de matinée. Claudio est donc parti un mois à New York, de mi-février à mi-mars. Le matin, il perfectionnait son anglais. L’après-midi, il travaillait. Il a pu faire beaucoup d’implantations tout seul. 

 

Claudio sait très facilement sympathiser avec les commerçants. Or les propriétaires de magasins se connaissent tous. L’un dit “j’ai deux magasins.” ça marche bien dans un premier, donc la semaine d’après, il met les produits dans le deuxième. 

 

L’autre dit “j’ai un ami, telle rue. Tu peux aller le voir de ma part.” 

 

Claudio a commencé à développer son réseau.

 

Nous avions la voie libre. Nous avions un concurrent il y a quelques années, Jay Joshua, un gros distributeur pour les magasins de souvenirs. Il avait un produit qui s’appelait funny condoms. Mais il n’avait pas réussi à suivre le rythme des commandes. Il avait arrêté de commercialiser le produit.

 

J’avais également confié une autre mission à Claudio : trouver un commercial qui pourrait continuer à démarcher les commerçants sur place. Quand nous nous sommes implantés à Londres ou Amsterdam, ça s’est fait sur un an. Nous n’étions pas pressés. Nous avions pris notre temps pour recruter un bon commercial.

 

Mais New York, c’est autre chose. On ne peut pas y aller tous les deux mois. Ce n’est pas le même budget !

 

La dernière semaine, je rappelle à Claudio sa mission : “n’oublie pas de trouver un commercial”. Il me rappelle une heure après : “écoute, c’est une histoire incroyable. Quand on a raccroché, je suis entré dans un magasin. J’ai demandé au responsable s’il connaissait un bon commercial. Il m’a répondu “j’ai quelqu’un pour toi. Il me l’a passé au téléphone. C’était la commerciale de Funny condoms.”

 

Claudio l’a donc rencontré. Elle s’appelle Hanna. Et après ce rendez-vous, elle a dit “OK, je marche avec vous.”